Pierre GOUTHIERE (Cet illustre aieul)
Pierre GOUTHIERE est né en 1732 à Bar sur aube et décédé à Paris en 1813. Il se rendit célébre par son invention : la dorure au mat (procédé d'application d'or sur du bronze). Il créa de nombreux objets (bouton de porte, ....) et de nombreuses décorations sur divers matériaux (marbre, bois, porcelaine, ...).
Pierre Gouthière (1732-1813 ou 1814) est un ciseleur-doreur français du XVIIIe siècle. Il est l'un plus grands bronziers français, son habileté extrême a donné naissance à des grands chefs-d'œuvre des arts décoratifs du règne de Louis XVI.
Il acheta son hotel particulier dans le Xe à Paris, aujourd'hui transformé en école de musique. Il du le revendre à cause des grosses commandes non réglées de la comtesse du barry. Aujourd'hui, vous trouverez des oeuvres Pierre GOUTHIERE au Louvre, à la collection Wallace à Londres et à la collection Frick à New York |  |  |  |  |  |
| Bouton de porte | Cheminée, horloge, etc ... | Cadalambre (métal) | Cadalambre (porcelaine) | Table ou console | Cheminée (feux, horloge, décoration, ...) |
Sa biographie en quelques mots :
Ill.
1: P. Gouthière, brûle-parfum en forme de cassolette de jaspe
rouge et bronze doré, v. 1774-1775, Wallace Collection (F292)
Il est l'inventeur de la dorure au mat. Ses œuvres à la ciselure délicate, commandées tant par la reine Marie-Antoinette que par les plus grands collectionneurs d'objets d'art français de la fin du XVIIIe siècle (Madame Du Barry, le comte d'Artois, le duc d'Aumont, la duchesse de Mazarin, le financier Baudard de Saint-James, etc.)2, lui acquièrent une très grande renommée, ce qui ne l'empêcha pas de mourir dans la misère. De son œuvre important ne subsistent de nos jours que quelques exemples rares, dont certains conservés au département des Objets d'art du musée du Louvre (suite aux acquisitions de Louis XVI en 1782 lors de la dispersion des collections du duc d'Aumont2), à la Wallace Collection de Londres, au Philadelphia Museum of Art, à la Frick Collection de New York, la majorité ayant été détruit ou perdu.
Il a formé dans son atelier le bronzier Pierre-Philippe Thomire.
En 1780, il se fait construire à Paris l'hôtel particulier qui porte son nom et que, ruiné, il doit revendre en 1788 au notaire Hercule Arnoult3. L'hôtel Gouthière est devenu le conservatoire Hector-Berlioz au no 6 de la rue Pierre-Bullet. Il fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques.
Il meurt en 1813 ou 1814 selon les sources, apparemment dans le dénuement.
Hommages
Il existe aujourd'hui une rue Gouthière à Paris et sa marque de champagne (illustere vin de France)
Bibliographie
Jean-Charles Davillier, Le cabinet du duc d'Aumont, et les amateurs de son temps : catalogue de sa vente, avec les prix, les noms des acquéreurs, et 32 planches d'après Gouthière, Paris : A. Aubry, 1870.
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Jacques Robiquet, Gouthière, sa vie, son œuvre : essai de catalogue raisonné, Paris : Renouard, H. Laurens, 1912
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Jacques Robiquet, Vie et œuvre de Pierre Gouthière, Paris, Société de propagation des livres d'Art, 1921
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Pierre Verlet, Les bronzes dorés français du XVIIIe siècle, Paris : Picard, 1987. Rééd. 1999, 2003.
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Patricia Lemonnier, "Une exceptionnelle collection de vases montées", L'Estampille/L'Objet d'art, n° 244, 1991, p. 38-49
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Gérard Mabille, "Les bras de lumière en bronze doré et patiné de la duchesse de Mazarin par Pierre Gouthière (1732-1813)", Revue du Louvre et des Musées de France, vol. 53, n° 2, 2003, p. 18-21.
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Charlotte Vignon et Christian Baulez (dir.), Pierre Gouthière, ciseleur-doreur du roi, coéditions Marze et Martin Editions/the Frick collection, 450 p.6.
Deux hommes connus chacun dans leur art.
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